Gaël Bonnaire, coordonnateur RSE des territoires à la Fédération Française de Tennis, et EGC 1989, revient sur ses années d’études à l’EGC, son parcours professionnel, et partage quelques réflexions pour les étudiants et futurs étudiants de l’EGC Business School
Pourquoi as-tu choisi de faire le Bachelor EGC dont tu es sorti diplômé en 1989 ?
A la question posée à mon professeur d’économie de l’époque, “qu’est-ce que je pourrais faire comme métier avec un diplôme universitaire ?“, la réponse franche et sans appel a été “chercheur en économie”. Et là, je me suis dit qu’il fallait impérativement que je revois « ma copie ».
Je voulais du « lien » entre les personnes et du « partage d’expérience » avec des professionnels :
- « Etudiants / étudiants » par du travail de groupe et du développement de projet,
- « Etudiants / intervenants » par un partage d’expérience et des cas pratiques,
- « Etudiants / entreprise » par des stages et une réalité « terrain »,
- « Etudiants / Ecole » par un accompagnement et une relation de proximité avec le réseau.
Et c’est à l’EGC que je les ai trouvés.
De mémoire d’alumni Dinosaurum (promo 1989 quand même), je me souviens encore très bien de la vingtaine d’étudiants que nous étions, de la directrice de Campus et des professeurs issu de l’entreprise qui nous accompagnaient.
Mais surtout des stages réalisés :
- En 1ère année, dans l’entreprise MULTIVAC et la participation au salon de l’emballage à Villepinte,
- En 2ème année, l’étude de marché au niveau Europe pour l’entreprise MODULO avec un groupe de 4 étudiants et sa restitution devant l’équipe commerciale à Courchevel,
- En 3eme année chez AD+ en finance.
Et de la qualité des intervenants et du contenu pédagogique : des journées et des semaines bien chargées de cours en présentiel, d’ateliers en groupe, de travail personnel.
Avec ton recul, quels ont été les apports des enseignements de l’EGC dans ta vie professionnelle ?
Les apports, je les résumerais à certaines phrases « déclic » qui m’ont marqué pendant ces 3 ans et qui m’auront suivi tout au long de ma carrière professionnelle :
- Celle qui m’a suivi et que je n’ai cessée d’appliquer venait de la « prof » de marketing qui disait souvent « le marketing, c’est avant tout du bon sens ».
- La deuxième vient de la responsable pédagogique qui m’a dit à la remise des diplômes « dans la vie, on ne fait pas toujours ce que l’on veut mais il faut vivre ses rêves »,
- Et enfin, la citation préférée d’un des professeurs qui disait « la qualité n’est pas le fruit du hasard mais le résultat d’un travail intelligent ».
En résumé, si j’ai un conseil à donner aux étudiants et futurs étudiants de l’EGC : “soit pragmatique, créatif et innovant mais surtout efficient” !
Tu es en charge notamment de la RSE au sein de la Fédération Française de Tennis, quelle est l’importance de ce sujet dans le secteur du sport ?
La Responsabilité Sociétale de l’Organisation ou de l’Entreprise est majeure dans notre société. La réussite collective commence par une action individuelle souvent axée sur l’économie. Je me considère plutôt comme un sympathisant qu’un militant.
Dans les années 2000, on parlait plus de Développement Durable à associer à l’équilibre des 3 piliers « environnement, économique et social ».
De cette démarche, j’ai conçu en 2003 l’opération balle jaune (OBJ), première mondiale, dont l’objectif était de « recycler les balles de tennis collectées sur le territoire, de transformer le noyau de caoutchouc en granulats et de réaliser des tapis amortissants pour le compte d’hôpitaux et/ou établissements spécialisés ».
Aujourd’hui, il faut y associer, l’inclusion et l’insertion, le respect de l’environnement et la mobilité, la valorisation des déchets et les énergies renouvelables, la sensibilisation et la communication.
Cela a donné lieu à des fresques écologiques, des labels écoresponsables, des guides de bonnes pratiques, …
On retrouve bien évidemment tous ces paramètres dans le domaine du sport associatif et pas seulement.
Si tu avais quelques conseils à donner aux lycéens et étudiants de l’EGC et pourquoi choisir l’EGC aujourd’hui ?
- Avancez étape par étape dans la construction de vos projets. Donnez du sens à votre parcours. La plus belle des réussites c’est d’aller jusqu’au bout des choses. Rien n’est plus fort que le départ d’une course et le passage de la ligne d’arrivée, quelle que soit la distance.
- Soyez curieux et « enrichissez-vous » de ce que des vos intervenants vous apporteront.
- Entourez-vous de bonnes personnes. Je signe souvent mes mails par « bien à vous et à votre équipe » parce qu’une carrière est faite de rencontres.
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